Publié dans Société

Toamasina - Le corps d'une fillette flottait sur les Pangalanes

Publié le vendredi, 29 décembre 2023

Les tristes faits suivants étaient survenus dans les environs de l'Hôpitaly be, en milieu d'après-midi à Toamasina. C'est là que le canal des Pangalanes passe et où des enfants ont l'habitude de s'y baigner. C'est ce qui était arrivé à un groupe d'enfants dont une fillette de 2 ans, ce jour-là. Pendant un certain moment, ils se seraient amusés et batifolé tout près de ce cours d'eau, et on n'exclut pas que certains d'entre eux ont mis les pieds dans l'eau, la chaleur aidant, et ce, hors de la surveillance des adultes.

Puis, les heures passaient sans que la petite fille en question n'a pas daigné donner signe de vie. Après un moment à rechercher les traces de la portée disparue, grande fut la consternation des témoins en repérant le corps sans vie de cette fillette flottant sur l’eau du Canal. Il n'est pas à douter que la victime se serait noyée sans que personne ne l'ait vue disparaître sous l'eau.

« Loin sans doute de réaliser ce qui est arrivé à leur petite camarade, les autres gosses, qui ont à peu près le même âge, continuaient encore à jouer sur les rives du Canal », explique une source sur place.

Pour l'heure, la thèse d'une noyade a été avancée pour tenter de donner une explication à ce drame. Ce qui exclut donc toute suspiçion d' un assassinat. « D'ailleurs, les parents de la victime n'ont pas porté plainte contre qui que ce soit », continue cette source.

Et pourtant, l'on craint que les adultes concernés devront avoir leur part de responsabilité dans l'affaire. Il se trouve que la maman de la petite s'est absentée de son foyer et l'aurait confiée à sa voisine de palier, soit. Mais la garde ou la surveillance d'un nourrisson ou presque, comme cette petite fille, demande toutefois le minimum de vigilance qu'il ne fallait pas du tout minimiser.

 

F.R/T.H.

Fil infos

  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

A bout portant

AutoDiff